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TUNISIE 2010
par : Claire

Inscrivez vous vite pour notre prochain voyage en Tunisie :

http://www.planetroller.com/TUNISIE...

Tunisie Du 25 juillet au 2 août 2010 Visiter la Kroumirie cette région encore peu connue de la Tunisie du Nord en ROLLER (tous niveaux et même si vous n’en faites pas vous êtes bienvenus dans ce voyage), car nous faisons aussi : Plages, observation des oiseaux, randonnées découverte et bonne humeur garantie ! Nous aurons un accompagnement permanent du minibus avec notre partenaire réceptif Boursevoyages et son généreux fondateur Riadh Daldoul.



Et voici maintenant le récit de notre périple.

Pour commencer je vais emprunter quelques lignes à Isabelle Eberhardt (1877-1904), elle voyage dans le sud Oranais mais ces paroles poétiques s’adaptent à mes pensées envers notre voyage : « Il y a un peu de brise, nous tournons le dos au soleil, la chaleur n’est pas accablante. Nous sommes bien, sans envie de parler. Il est ainsi, sur les routes désertes du sud, de longues heures sans tristesse, sans ennui, vagues et reposantes où l’on peut vivre de silence…….. Je n’ai jamais regretté une seule de ces heures perdues. » (Isabelle Eberhardt, « Un voyage oriental (Sud oranais) » le Livre de Poche) Et encore : http://fr.wikipedia.org/wiki/Isabel... Nous avons ainsi patiné de longues heures, souvent seuls, éloignés les uns des autres car notre groupe ne compte que 7 participants, sur des routes parfaites et qui nous tenaient patinant en silence et en contemplation. Je passe le départ mouvementé à Roissy et la déception pour Gaëlle arrivée au dernier moment sans passeport, et les employés de l’aéroport qui ne font rien pour faciliter les choses…………..

Tunis nous accueille avec un vent tiède. Pour le moment, bien que rassemblés (tous ceux qui étaient sur ce vol + Bruno qui est là depuis 4h !) dans l’aéroport et pourtant personne, malgré la foule, ne semble nous attendre. J’appelle Riadh, j’apprends qu’il est en plein deuil et donc dans une certaine confusion surtout en ce qui concerne notre arrivée !...........ça ne lui ressemble pas il faut qu’il ait une bien grosse épreuve personnelle….. !

Toutefois il va nous arranger ce contretemps. Bientôt un de ses amis, Fayçal (son prénom signifie « l’épée » et il nous le fera remarquer chaque fois qu’il se citera !) arrive escorté par Mosbah (son nom signifie « la lampe merveilleuse » !) et nous prend en main, nous met dans 2 taxis et direction l’hôtel Karim à Garmmath. Nous y passons l’après midi au bord de la piscine envahie pas les jeunes touristes algériens en vacances ici, accueillis par les personnes de l’hôtel qui nous servent une salade et des fruits bienvenus et nous nous installons dans nos chambres alors qu’il est déjà l’heure d’aller chercher Dominique à l’aéroport, car nous arrivons aussi les uns après les autres !

Fayçal se met en quatre pour nous, j’apprendrai plus tard qu’il a reconnu toutes les routes que nous allons emprunter ! et c’était un vrai travail ! Le vent souffle et balaie toute pollution, toute chaleur accumulée la semaine dernière.

Comment s’appelle ce vent ? « le vent » nous répond un employé interrogé, c’est le fameux vent de sable, en Libye on l’appelle le Ghebli et nous l’appelons l’Harmattan ! J’accueille Dominique avec du jasmin et j’espère que les autres à Garmmath font une rando car la route alentour est du billard, le soleil décline, les voitures sont moins nombreuses. En rentrant ils me diront qu’ils se sont promenés sur la plage.

Plus tard Claudia arrivera à 22h30 mais auparavant Riadh nous a rejoint et accueilli avec son sourire chaleureux malgré la journée de deuil à l’autre bout de la Tunisie….

Toute installation faite, nous dormons en vue d’une journée tunisoise pour le lendemain.

Partis à 10h du matin les rollers de Planet roller visitent les ruines de Carthage, à pied, pendant 2 h avec Karim guide assermenté ! Nous parcourons ces rues rectilignes tracées par les Romains il y a 2000 ans ; Carthage garde le même plan, les villas cossues ont recouvert la ville antique depuis longtemps mais le plan cadastral reste le même, Karim suggère que les anciens noms des voies romaines soient inscrits avec les noms des rues actuelles, je suppose (j’espère) que cette belle idée verra le jour bientôt.

Lorsque l’on visite ces ruines impressionnantes (les fouilles et restaurations ont surtout commencé depuis la dernière guerre de 39-45) on est véritablement abasourdi par tout ce qui s’est fait avant nous ! Des thermes gigantesques et organisés avec une intelligence qui honore l’être humain ! Des villas qui livrent leurs secrets à travers quelques mosaïques et colonnes en marbre, et c’est l’histoire de la Tunisie antique qui nous est livrée clairement : Puniques puis Romains ont civilisé cette région avec art. Le musée du Bardo conclut la visite, les souvenirs de St Louis qui mourut à Tunis nous rapprochent terriblement, nous font être concernés, nous, petits descendants français qui sommes venus ici pour parcourir des routes en bitume excellent sous le soleil méditerranéen et qui nous plongeons dans cette culture qui concerne tout le monde.

L’après midi nous voit découvrir la belle ville bleue et blanche de Sidi Bou Saïd, son café des Nattes où André Gide, Paul Klee, Georges Braque, Louis Aragon et tant d’artistes venaient déguster le thé à la menthe et aux pignons mais surtout se laisser bercer par le charme de ce pays ensoleillé. Il y a aussi le merveilleux café des Délices qui domine la vue sur Carthage et le golfe de Tunis ! http://fr.wikipedia.org/wiki/Sidi_B...

http://users.skynet.be/sky35350/pbp...

A Sidi Bou Saïd il y a un glacier réputé, vous imaginez la razzia…. ! on a préféré ne pas déjeuner pour pouvoir en profiter complètement, d’ailleurs le soir nous sommes un tantinet affamés … mais la journée se prolonge à Tunis dans la vieille ville qu’on appelle la Médina au-delà de la Porte de France ! Elle abrite le marché qu’on appelle le souk, et ses sous-divisions : souks des ferronniers, des bijoutiers, des parfumeurs, des tapissiers etc . Je me laisse promener, et avec moi une partie du groupe, par un jeune marchand qui va nous présenter son oncle, son frère ou son père (occasionnel sans doute) pour nous faire acheter tapis et parfums………..véritable parcours rythmé dans ce dédale où nous courons pour ne pas perdre notre guide d’un jour ! Il nous montre tout de même les toits de la Médina vus de l’ancien palais du Bey de Tunis, ce qu’il reste du palais devrais-je dire, il reste le lit du bey sur lequel il semble de bon ton de se faire photographier !, et même ce qui reste de ce palais constitue aussi un dédale de petits couloirs dont les murs et le sol sont recouverts de tapis à vendre ! Et c’est au tour du parfumeur et de son alambic en zinc, il ouvre tous ses flacons et nous sentons à tour de rôle le jasmin, le patchouli, le musc, tous les parfums d’orient ……mais aussi les senteurs de nos contrées : Hugo Boss, Chanel et tutti quanti de chez nous !

Nous sommes de retour au bus à 19h devant le café français sur l’avenue Habib Bourguiba ! car ce soir Riadh nous invite dans un restaurant haut de gamme « La petite Etoile » au port de la Goulette. Nous baguenaudons sur ce front de mer fréquenté par les familles et les jeunes à la tombée du jour en attendant ! puis nous sommes installés autour d’une grande table conviviale et le dîner est délicieux, poisson frais et même bateaux de pèche juste en vue devant notre table et prêts à partir en mer !

Lundi matin (le 26 juillet) nous sortons de l’hôtel Karim dans le bus mais très vite la route nous invite à chausser, elle est excellente ! Premier arrêt au super marché Géant et Carrefour ! Les enseignes sont en arabe et en français, une bonne occasion de photographier les rollers sur ce parking couleur locale tandis que Riadh et Fayçal (ce dernier restera avec nous pendant le tout voyage) vont acheter des bouteilles d’eau. On tournicote en roller sur le parking en cherchant le bon angle mais l’employé gardien des caddys, et inoccupé pendant des heures, nous repère et nous interdit soudain de faire des photos……………. les super marchés seraient-ils des lieux secrets, genre base de la Nasa ! Momo (Moez) notre chauffeur qui suit l’affaire de loin vient à la rescousse et une discussion en arabe s’engage à l’ombre de l’auvent des caddys ! Rien n’y fait mais on rit ! Et on ne va jamais arrêter de rire ! nous avons une équipe joyeuse composée de Riadh, Fayçal, Momo et Mouna l’assistante de Riadh ! Nous sommes 11 dans un bus tout neuf qui nous laisse largement la place d’être à notre aise !

Quelques photos ratées ressortiront quand même de cet épisode au parking !

Par des routes tranquilles ou à peu près, (il y a quand même quelques voitures sur les routes !)… nous allons à Thabet puis à Mateur, environ 30 km en roller pour le premier jour !

Il y a même des « ratés » dans ce parcours ! nous le faison dans un sens puis dans l’autre ! nous tâtonnons encore un peu sur la route, nous sommes entre Chebbah et Bajoua, c’est le premier jour et plusieurs routes s’offrent à nous, à un moment donné la route descend un peu, le paysage est plus bucolique, Riadh me propose de me positionner sur le toit du minibus pour faire des photos, j’y cours accompagnée par Dominique. Pendant ce temps Jean Yves est parti le premier (comme une flèche ! devant les autres !) mais après la descente il y a la montée, et tranquillement nous voyons au loin notre Jean Yves faire de « l’âne stop » un nouveau concept de catch (le catch c’est cette manie qu’on les rollers de s’accrocher derrière les voitures) , il a parlementé avec un paysan qui passe par là avec son âne et hop ! Mais il est dit aussi que nous allons visiter Bizerte, visiter est un grand mot car le temps presse déjà ! Nous parcourons alors le vieux port, une glace aux amandes pillées à la main, on se photographie pour dire qu’on est venu, c’est même de là que je vais envoyer mes cartes postales.

Bizerte est un port ancien plein de charme mais très martial avec ses fortifications, sa vieille ville, mais aussi sa plage, son port aux nombreux bateaux de pèches et ses jeunes qui plongent sans arrêt depuis des pontons, anciens wharf immédiatement récupérés ! Le temps est agréable au possible, j’avais tout de même peur d’être accablée par la chaleur de juillet, et c’est une brise vespérale et douce.

http://www.nachoua.com/Bizerte/Bize...

Le soir va tomber et pourtant je me suis mis dans la tête d’aller au lac d’Ichkeul (c’est prévu depuis longtemps !) alors à 18h précise nous repartons pour ce lac qui est asséché en été ! Mais quel paysage ! Tous les lacs sont des découvertes mystérieuses, en Californie je m’étais entêtée à voir le Mono Lake, je ne regrette rien, je voudrais voir tous les lacs du monde. Celui-ci nous offre un coucher de soleil spectaculaire mais pas un oiseau (ce n’est pas la saison) et pas d’eau (ce n’est pas la saison !) donc j’imagine déjà comment organiser la prochaine visite en profitant de la route parfaite qui conduit au lac mais en roller et pour y passer la journée !

Un long trajet nous attend maintenant car nous allons résider à Sidi Mechteg, petite plage bien cachée et peu fréquentée sur la côte entre Bizerte et Tabarka. Il fait nuit à présent et tout le monde dort ou somnole ou se perd en rêveries en scrutant ce qui reste de paysage. Le trajet est beaucoup plus long que je ne pensais surtout il se termine par une route qui traverse une forêt et qui est très accidentée, en lacets, et semble infinie alors qu’elle ne fait que 17km ! je surveille la nuit en bavardant avec Momo, nous faisons connaissance.

Lorsque nous arrivons dans cet endroit de bout du monde, le patron nous accueille malgré l’heure tardive avec sourires et dîner tout prêt pour nous. Il a été impossible de le prévenir de notre retard car le téléphone ne passe pas ici. Dehors un grand vent balaie tout, la mer est là à nos pieds, avec de grosses vagues. Demain nous allons découvrir un endroit assez extraordinaire ! Plage aux vagues superbes, ruines romaines et forêt ………(mais aussi malheureusement « voltigeage » de sacs en plastique car ici comme à Dakar et au Yemen c’est la saison du sac en plastique sur les arbres et à terre toute l’année !)…….

Mais dormons maintenant, la nuit est argentée par la pleine lune, il est tard. Nous convenons de rester là 2 nuits afin de nous remettre de nos émotions, disons de nous reposer un peu, de nous adapter et surtout de profiter de cet endroit remarquable.

Notre résidence est un « camping » . En fait nous avons des chambres par deux et comme à Belle île, des sanitaires communs. Je commence une cohabitation qui me laisse maintenant nostalgique, avec Michelle. Ainsi le lendemain matin, j’en ai des fourmis tant j’ai envie de me baigner, mais arrivée devant la mer les rouleaux indiquent la pente dangereuse, je ne me risque pas toute seule à aller plus loin, je barbote dans les vagues et Michelle me rejoint. Alors nous en profitons pour nous éclipser et faire un petit parcours de reconnaissance !

Il y a un pêcheur sur les rochers là-haut, il sera notre but de visite sauf qu’en chemin nous rencontrons Mabouba ! voilà une belle rencontre, Mabouba est assis et contemple la mer au matin, nous la saluons et elle commence une conversation animée et pleine d’amitié. Elle nous propose d’abord de nous apporter du pain qu’elle va faire pour sa maisonnée, ce qu’elle fera quelques heures plus tard ! et enfin de nous emmener à la fontaine ce soir à 5h, nous sommes ravies, d’accord, nous viendrons. Mabouba nous donne son adresse personnelle à Beja, elle nous invite chez elle, nous sommes émues de cet accueil et nous allons apprendre au cours de cette journée ce qu’est vraiment l’hospitalité tunisienne ! La gentillesse de Mabouba est infinie ! Pour le moment nous poursuivons notre petite reconnaissance des lieux, visite du petit port de pèche, défilé devant les pécheurs car Michelle n’a peur de rien, je suis en short et débardeur et il n’y a plus là que des hommes ! Mais tous nous saluent courtoisement, en revanche la pèche est finie (déjà ! il est 8h mais le soleil est haut) alors nous remontons par les rochers et notre pécheur aperçu plus tôt nous vendra (un si petit prix) sa pèche pour notre déjeuner. Avec lui se trouve Nourredine qui fait aussi notre connaissance, il prépare nos poissons, il les écaille encore vivants, je n’ose rien dire mais je souffre pour eux, Michelle me dira la même chose un peu plus tard ! Nourredine nous dit qu’il est le gardien des ruines romaines. Promis cet après midi nous venons visiter avec lui !

Poissons frais et grillés ! Nous sommes de retour et tout le monde est levé, nous avons l’impression d’avoir déjà vécu deux jours ! Chacun va maintenant aller en reconnaissance, Marlène trouve aussi une pèche abondante et Jean Yves s’achète une chemise qui lui va fort bien.

Visite de ce site romain avec Nourredine et deux Français en visite ici avec leur camping car ! Les mosaïques sont cachées par le sable pour les protéger, le site est en restauration car la Tunisie est partie dans un vrai programme de reconstruction archéologique. Je dors sous un parasol avec le bruit romantique des vagues. Je me baigne dans cette mer agitée et merveilleuse mais cette fois je suis tenue solidement par Momo ! Ça rassure ! À 5h nous sommes tous prêts pour aller voir la source avec Mabouba qui est déjà là, elle nous offre les pains chauds qu’elle a fait cet après midi, elle sourit, elle est accompagnée par Madjouba, une adolescente de 14 ans qui est déjà promise au mariage ! En attendant elle ne fait rien, ni école ni autre distraction que la télévision et ses copines, les occidentales surbookées que nous sommes nous étonnons de cette vie simple revendiquée par des jeunes si jeunes …………chaque génération change la donne.

Notre équipée va s’agrandir avec Walid le jeune policier local, car notre résidence jouxte avec … le commissariat, la police locale d’un endroit aussi retiré et minuscule cela semble … inutile, que nenni, d’ici des partants pour l’Italie si proche et juste en face dans des esquifs de fortune justifie cette présence…………..

Et nous voilà partis à travers bois et collines pour arriver à la source fraîche, un parcours en montée douce sur les aiguilles de pins et accompagné par le chant strident des cigales (elles sont déchainées à c’tte heure !). Les habitants viennent là avec de gros jerricanes accrochés aux flans de leurs ânes. Puis nous poursuivons la visite de la montagne, il y a là-haut des petits marabouts, ce sont des oratoires aux toits ronds et blancs qui abritent les reliques de saints. Un en particulier, le dernier, le plus haut et le plus grand est dédié à une fête qui a lieu chaque année, l’endroit s’y prête merveilleusement. Walid va chercher pour nous des pains frais chez un paysan voisin, quand je dis l’hospitalité que nous avons reçue, c’est tout simplement incroyable et merveilleux !

Dîner aux chandelles sous la pleine lune sur la terrasse, le vent est un peu tombé ce soir, dîner auquel nous avons invité Mabouba bien sûr. Elle réside, lorsqu’elle est à Sidi Mechteg, chez des amis et il y a des bébés et des enfants à nourrir, entre autre Mahjouba qui est venue avec nous à la source. Le lendemain matin au moment de reprendre la route une bonne surprise : Walid vient avec nous.

Cette fois nous allons voir la fameuse forêt traversée de nuit auparavant ! le temps est radieux et le soleil joue à travers les arbres et arbustes, de nombreux lauriers roses, une forêt qui ne fait pas peur, des eucalyptus, des arbres pas trop immenses et une route dans un état horrible à cause de certains travaux polluants qui ont eu lieu (comme par hasard, et la société qui a fait passer ses camions par là ne contribue même pas à la restauration …pour le moment, car les habitants veillent !). Cette route refaite à neuf sera un rêve de rollers !

Dès la sortie de cette route nous pouvons chausser. Des kilomètres en roller commencent, jusqu’à Nefza, une petite ville animée que nous traversons escorté par un jeune homme en scooter, c’est un collègue de Walid qui lui a téléphoné pour le prévenir de notre arrivée. Le piston quand même ça a du bon ! avec notre guide nous bravons tous les dangers d’une ville tunisienne en plein marché du matin ! Des voitures partout mais l’occasion de nous montrer en rollers dans ce nouveau concept touristique que Riadh (et moi) voulons développer pour ce pays trop souvent bradé aux tours opérateurs.. A la sortie de Nefza notre guide nous lance un grand salut souriant et s’en retourne à ses occupations, alors que nous poursuivons notre route vers Tabarka sur un bitume excellent avec un soleil juste ce qu’il faut et une circulation très raisonnable ………….des kilomètres s’alignent avec plaisir mais bientôt des travaux en cours vont ruiner les beaux patins tout neufs de Claudia, le goudron frais gicle sur les jambes si on arrive au mauvais moment, et à cause des voitures qui arrivent soudain plus nombreuses, le charme s’envole un peu avec ce nouveau revêtement plus costaud pour les véhicules mais granuleux pour nous……et trop frais juste maintenant……

A Tabarka il fait très chaud, quartier libre pour le déjeuner. Marlène est déjà partie s’acheter une casquette et Claudia, Michelle et moi partons droit vers la mer, et achetons le dernier beignet, nourriture locale, à un gamin qui les vend dans un panier………..plus loin nous stoppons dans un « typique », c’est typique, pas cher, épicé, on ne risque rien à part connaître mieux comment déjeunent les Tunisiens moyens pour 1,800 dinar ce qui fait moins d’un euro. On est quand même assis, on peut se laver les mains, on a un verre, une assiette et des couverts et avec un peu de chance on avait des fruits au désert, malheureusement est-ce notre statut de touriste dans cet endroit un peu déplacé pour nous, ou le hasard du service tunisien mais nous renonçons à ce désert trop longtemps attendu.

L’après midi nous parcourons la distance Tabarka – Le Kef une magnifique route de montagne toute en virages donc dangereusement praticable en roller, dommage le revêtement est du billard et le paysage remarquable, mais nous avons eu notre compte de roller ce matin (pas loin de 50 km…)

En conduisant Momo et Fayçal chantent en choeur des chansons d’amour en arabe, c’est un beau voyage, dans le bus certains se reposent, méditent en regardant le paysage qui vaut le détour…..

En arrivant au Kef : pour connaitre cette ville voici le lien officiel avec de nombreux liens, très intéressants) http://www.elkef.info/

nous sommes installés à l’hôtel LEKLIL, un peu en dehors de la ville dont nous apercevons les remparts au loin… une sieste s’impose suivie par un cafouillage horaire : nous avons confondu l’heure française (une heure en avance) avec l’heure tunisienne il est donc 17h30 alors que nous croyons qu’il est déjà 18h30 heure du rendez vous pour aller en ville tous ensemble. Nous n’allons pas nous recoucher quand même, pourtant un orage éclate mais nous prenons un taxi avec ceux qui sont là dans le hall……….l’orage rafraîchit à peine l’atmosphère, la ville semble déserte, encore endormie par la sieste vu la chaleur…tout sera vite sec. Nous retrouvons notre smala dans un café chicha thé à la menthe au dos de la mosquée de la vieille ville. Ils sont accompagnés par Walid qui va nous faciliter la visite. J’ajoute : vraiment c’était super d’être avec Walid, nous avons un staff super !!

Nous allons voir la kasba, gros fort dont une partie a été ajoutée par les Français durant la période coloniale : c’est une typique maison française, petite cheminée en angle, parquets, escalier, fenêtres, carrelage retro du vestibule, tout évoque la province française entre deux guerres mais elle est toute délabrée et envahie de gravats. De nombreuses garnisons ont résidé ici, des mercenaires mal logés dans des cellules qui évoquent plutôt le bagne que la caserne organisée. Ici ont été tournées des scènes du film Gladiateur, d’autres scènes ont été tournées à El Jem et par le miracle du montage on prend un peu ici et un peu là et le cinéma nous cadre le décor des époques révolues !

http://fr.wikipedia.org/wiki/El_Jem http://www.google.fr/images?hl=fr&a...

Que de jeunes dans cette ville, ils déambulent nombreux, joyeux, sur leurs vélos ou à pied, se photographiant les uns les autres avec les remparts pour décor.

Notre visite se poursuit au Musée des Arts et Traditions Populaires que le conservateur en chef ouvre pour nous car la nuit tombe presque et en sortant un coucher de soleil sublime nous inonde de ses couleurs dorées, une lumière d’après orage qui s’étend jusqu’à l’ancienne frontière algérienne visible au loin, car El Kef était une ville frontière il y a longtemps.

La ville s’anime avec la nuit tombée, il faudrait rester plusieurs jours ici ! Mais nous rentrons affamés à l’hôtel et notre dîner est animé par la musique d’un mariage qui a lieu ce soir…. Nous contemplons cette fête traditionnelle par les baies du restaurant de l’hôtel, dans le jardin les tables sont installées et sont bientôt occupées par des femmes et des enfants, tout ce monde là se tient tellement immobile que nous croyons voir des mannequins, des faux……. L’orchestre bat son plein, la sono est assourdissante malgré le sourire amical des musiciens Demain nous nous levons à 6H …..

Vendredi 30 juillet (déjà !) Nous quittons tôt le matin (beaucoup de départs matinaux je le note précisément pour ceux qui croient qu’on se lève tard avec Planet Roller !) il est 7h30 ! et encore ce sont les derniers qui partent si tard ! Car plusieurs sont déjà sur leurs roulettes depuis un moment ; ce matin nous partons chaussés directement ! La route est là au sortir de l’hôtel ce qui est idéal et en plus nous partons pour une, sinon la, plus belle balade du séjour ! Momo comprend parfaitement ce qu’il faut faire ; être chauffeur pour des rollers demande bien des qualifications qui ne sont pas habituelles dans cette corporation (ni parmi les conducteurs lambda, même rollers eux-mêmes) vu leur formation qui ne les prépare guère à ce que nécessite l’accompagnement de rollers. Il prévoit parfaitement et anticipe, il conduit doux et être à bord avec lui est un plaisir, tout semble simple dans l’avancée de la rando mais moi je sais qu’il faut beaucoup de réceptivité, d’attention et …. d’humour ! Bravo Moez , tu ouvres la route comme le fit ton saint patron avec la mer Rouge !

Le temps est encore frais, la route est comme un long ruban argenté qui s’étend face à nous, le bitume est un régal, pas un obstacle, juste une longue piste parfaite, le bonheur à roulettes !

Au carrefour Tunis 159 km on continue tout droit. Nous croiserons le mouton qu’on dépèce au bord de la route, Michelle et moi observons la scène, nous sommes toujours accueillies avec des sourires. Plus tard Tal et son copain sur leur tracteur nous offre de catcher un peu …. Bien plus tard la fatigue (quand même) nous fera penser que pour une fois…….on aurait pu………… Très belle descente avec une vue grandiose. Peu de voitures et toutes klaxonnent quasiment que nous saluer, nous encourager, nous féliciter. Rares sont les grosses voitures qui nous font comprendre que notre place n’est pas sur leur route ! Une voiture de Marseille s’arrête pour nous offrir le gilet jaune, je le porterai à présent pour signifier mon respect car nous partageons les mêmes routes et donc nous devons nous soumettre aux mêmes lois. Le jeune homme qui est dans la voiture est avec son fils, il est originaire de la région, il habite à Marseille et revient au bled tous les 2 ans, il est si gentil dans sa démarche pour notre sécurité, il me dit que je serais plus visible avec le gilet … message bien reçu !

Marlène patine en solo, nous nous dépassons et redépassons au rythme de nos arrêts photo. La chaleur monte, toutefois nous roulons en tandem avec Michelle et je m’inquiète bientôt pour Marlène derrière (nous avons parcouru près de 60 km !) les autres sont loin devant, mais que nenni, elle nous racontera qu’elle a été invitée par des paysans dans une petite tente au bord de la route (que j’avais notée au passage) et là on lui a offert une délicieuse pastèque qui lui donnera la force de finir l’étape. En arrivant à Bordj el Massoudi, le premier petit village, nous discutons avec des jeunes, un garçon puis 3 jeunes filles viennent se joindre à nous. On se photographie et Momo revient nous chercher. Il n’est que 10h30 du matin !

Le bus nous emmène au village suivant, El Krib, plus achalandé. Nous y achetons des galettes traditionnelles et des sandwichs merguez et autres pour le déjeuner, Michelle achète des fruits, quelle idée super ! les sandwichs sont confectionnés par une femme au beau visage. Quelques instants plus tard elle nous invitera chez elle car nous sommes nombreux à avoir besoin de faire un arrêt au petit coin. On entre dans sa maison par une très belle porte noire ornée de clous dorés, elle nous présente sa famille : sa grand-mère qui prépare le piment dans une grande cuvette parterre, ses deux sœurs, ses enfants, ses nièces et son fils qui nous cherche sur internet pour rester en contact. C’est un accueil qui nous laisse émerveillés, tous ! On nous offre des gâteaux, des douceurs, partir est un regret, jamais je n’imaginais un tel accueil, nous ne l’oublierons jamais.

Après cette halte tunisienne, nous poursuivons notre route en bus et en somnolant jusqu’à Zaghouan notre prochaine étape. Nous passons Gaâfour, Bou Arada , El Fahs, Bir Halima. Nous sommes arrivés dans le Jebel Zaghouan Nous visitons les thermes romains, le temple des eaux, avec son historique qui relate que chaque année la plus belle jeune fille était sacrifiée pour remercier les dieux de donner l’eau qui jaillit de la montagne, aux hommes. Les restes des « malheureuses » étaient entreposés dans des niches sculptées en amphithéâtre et appelé la nymphée. Il y en a 11 !

Des travaux de restauration des lieux sont en cours et l’eau est toujours puisée là, nous y remplissons nos bouteilles. Il nous faut trouver maintenant le lieu de notre résidence de ce soir, il est prévu que ce sera dans un établissement thermal, mais il va s’avérer que cet « hôtel thermal » est plutôt un hôpital, que nous visitons Riadh et moi en retenant un fou rire, (mal placé) car malades et handicapés hantent les couloirs sans parler de l’odeur de désinfectant………… Pourtant c’est là où nous reviendrons pour la nuit un peu plus tard, mais nous dormirons dans des bungalows très agréables et bien agencés que la dame de la réception nous avait également montrés

En attendant nous allons au hammam et massage aux sources d’eau chaude en trépignant de joie à cette perspective. L’eau sort de la montagne à 70° et nous nous baignons dans cette eau réduite à 40°………..des bains peu fréquentés par les touristes ! Visite guidée : on nous montre notre salle de bain, nous y seront à 4 femmes, Marlène, Michelle, Claudia et moi-même, mais cette dernière ressort presqu’immédiatement ; il fait vraiment trop chaud ! Une baignoire en forme spa carrelée se remplit d’eau thermale (elle a de vraies vertus je le confirme) et il y a un rebord en céramique qui sera notre table de massage. Pour l’heure nous nous lavons déjà et nous avons une bouteille d’eau glacée pour nous remettre à température normale en se rinçant. Heureusement nous nous sommes acheté des savons du pays au marché tout à l’heure ainsi que des gants de massage ! Plus tard, je suis dans le village attablée avec les hommes : Bruno et Jean Bernard, qui ne se sont même pas trempé dans leur baignoire, juste aspergé avec des récipients en forme de cœur que nous récupérerons car ils seront comptés dans la facture, nous buvons un café et de l’eau fraîche avec Riadh Et moi je contemple tranquillement le ciel gris tendre et une multitude de petits oiseaux qui volent autour d’un arbre, ils sont comme une respiration qui entre dans les branchages et ressort en piaillant !

Nous dînons sur la terrasse d’un petit restaurant barbecue, quasiment en silence tant nous sommes retournés par ce bain thérapeutique et ce massage vigoureux !. Le soir est animé et le marché toujours ouvert, Michelle s’intéresse à des eaux de rose et de fleur d’oranger qu’un vieux monsieur présente dans le coffre de sa camionnette. Il y a aussi de l’eau de menthe et d’une autre herbe locale pour soigner l’estomac. J’achète l’eau de fleur d’oranger dans une bouteille de Boga (le soda national) reconvertie. Pour en savoir sur Zagouhan : http://fr.wikipedia.org/wiki/Zaghouan et http://salamboo.canalblog.com/tag/Z... et on va dormir !..........

Samedi 31 juillet 2010 Nous quittons notre « hôpital » tardivement ……… enfin il n’est que 8h30 du matin mais le soleil est déjà chaud.

Auparavant nous avons pris notre petit déjeuner…………. Rien n’est comme hier, j’arrive la première dans la salle à manger, et je me trouve devant un parterre de dames voilées. Une table au fond nous est réservée et un petit monsieur sec m’y conduit (il m’a reconnue ? aucun mot n’a été échangé !). Les dames me semblent toutes vieilles, elles sont silencieuses, elles boivent du café, je me crois revenue en pension quand j’étais adolescente chez les sœurs aux environs de Rouen…………. ! Eau chaude en guise de thé, du bon pain et de la confiture de coing la spécialité de la région. Les dames me regardent en biais, elles se demandent qui je suis, qui nous sommes sur cette longue table encore vide, j’ai hâte que les autres arrivent. Il y a deux hommes à l’autre bout de la salle. Une des dame se retourne vers moi et me dit bonjour, je m’empresse de répondre en souriant, la conversation s’engage, elles se retournent presque toutes, souriantes et curieuses de commencer une conversation. Ma première correspondante me dit avoir habité à Montargis, elles sont adorables, la glace est brisée et tout semble soudain léger ! Mais le traitement vigoureux d’hier me laisse encore un peu brisée ! Je n’ai pas beaucoup d’allant au matin frais ! Peu importe, elles se lèvent déjà car elles ont fini leur déjeuner, quand les nôtres arrivent !

Arrivés sur la route patinable nous allons faire encore un beau score, je ne ferai que 20km (quand même) le traitement d’hier (encore lui) me laisse sans vie……mais les autres en font 40 !

Momo est passé par Erfida, et Bou Ficha, ainsi nous longeons la mer, ce n’est vraiment pas le chemin le plus court mais les routes sont bonnes et nous permettent de patiner plus longtemps (et c’est plus joli et plus agréable) car la distance Zaghouan Hammamet c’est 8 à 10km sur une route ultra fréquentée !

Et à midi, les rollers de Planet Roller, peu nombreux mais présents, entrent dans la marina Yasmina sous une chaleur de mois de juillet en Tunisie ! Une vraie ! Les gendarmes à l’entrée les accueillent avec sourires et démonstrations locales ! La marina Yasmina est achevée, nous l’avions vue en 2002 en construction. C’est devenu un haut lieu de la jet set locale, avec yachts et hôtels de luxe, commerces et distractions touristiques.

Nous déjeunons dans un restaurant typique marina et l’après midi se passe sur la plage sauf pour moi qui, anéantie par le bain d’hier, reste à me reposer seule et j’écris ainsi ces lignes en écoutant les bruits d’Hammamet : l’appel à la prière, et des cris de joie par intermittence car un match a lieu ce soir et il semble que la Tunisie marque !! Nous sommes à l’hôtel Samaris qui est aussi un camping où peuvent venir des touristes qui restent un ou deux mois alors que dans l’hôtel ils n’auraient pu rester qu’une semaine ! L’hôtel jouxte le minaret, nous sommes dans un quartier qui n’est pas touristique.

Que c’est bon de se reposer ! Ce dimanche matin, notre avant dernier jour, nous allons visiter Nabeul et nous irons là bas en rollers ! Décidément ils auront fait leur quota (moi un peu moins) car en 6 jours de périple roller nous avons vraiment patiné entre 30 et 60 km chaque jour, chacun faisant ce qu’il souhaite comme distance.

En approchant de Nabeul tout le monde remonte dans le bus et Momo nous fait visiter son quartier ; aujourd’hui jour de marché ; chaque boucherie arbore une tête de bœuf, de veau ou vache selon, mort accroché sur la devanture, la tête de l’animal tué ce matin………….quel spectacle pour nos pauvres yeux habitués à la viande en sachet !! Les jours de marché chaque boucher tue son veau, son bœuf gras, on n’a pas vu de mouton sans doute réservé aux fêtes spéciales, et l’expose ainsi pour indiquer que c’est ici que se trouve la viande fraîche !... Le café est plein (d’hommes), les cafés sont pleins, les terrasses sont pleines et pas une femme attablée……. ! Jolie place, jolies maisons Momo nous présente son père et sa sœur de loin car nous avons un timing, ils sont assis sous un arbre devant la maison familiale. Et c’est la visite de la Galerie des poteries, la fabrique de céramique la spécialité de Nabeul. Fascinante galerie où des pots de toutes sortes, toutes tailles, assiettes, récipients, plats aux merveilleux motifs et couleurs déclinés pour chaque modèle. C’est dans ce magasin que nous nous offrirons quasiment chacun un objet en souvenir.

Le déjeuner a lieu sur une terrasse ombragée dans une des rues les plus commerçantes de Nabeul, proche de la porte de la Medina qui est maintenant une ville touristique en plein soleil où les boutiques n’exposent que des gandouras et des maillots de footballeurs. Je cherche un débardeur aux couleurs de la ville, je ne trouve pas ! Momo me dira plus tard qu’il y en a, surement ailleurs ! Ici c’est longues tuniques et pantalons ornés de piécettes pour être entendue en dansant. Sinon vaisselle et faux Diesel, faux Chanel, D&G etc

Le dernier dîner a lieu sur la plage, le vent souffle et au loin on voit la vieille ville d’Hammamet et ses remparts éclairés par les derniers rayons du soleil. Je rencontre Samir qui connait bien Dakar, (mais pas les rollers !) et Slim le frère de Riadh, et les 3 filles de Fayçal, il nous donne l’explication de leurs prénoms : Sourour la joie, Safer Claire (comme moi) et Touka l’abri, le refuge, elle a 10ans c’est un amour ! Voici donc ces 3 candidates au futur club Planet Roller Tunisie dont je nomme Fayçal président, il a vraiment le sens des parcours et c’est la principale qualité que nous exigerons d’un président ! Michelle me confirme qu’il connait des jeunes qui patinent par vingtaine dans Tunis (la nuit ?) Yalla !

Nous faisons nos « au revoir » à Mouna qui prend la résolution de ne plus fumer et de faire du sport (elle est une ex-athlète), pari tenu ? !

Notre dernière nuit et demain nous partons à 14 h avec Momo à Tunis pour nous envoler en France à 18h40. La matinée se passe en allées et venues de dernière minute, petites courses, ultime visite à la plage (elle est à 20 minutes à pied) pour profiter une dernière fois de la Grande bleue qui jette ses vaguelettes sur le rivage tunisien Moins drôle il y a le bouclage de bagages, l’avion sera un peu en retard mais l’apothéose c’est quand on arrive en France, à Roissy, le RER est en travaux, on monte et descend de nombreux escaliers dans la nuit qui s’avance pour trouver navettes et bus de remplacement en se faisant houspiller par les employés censés nous aider dans ce parcours du combattant car le micro nous dit que c’est le dernier RER ! C’est charmant…. Nous aurons mis plus de temps à regagner notre home sweet home que dans l’avion !! Mais bienvenue en France, tous les utilisateurs de Roissy le savent maintenant………….. et à bientôt on vous prépare des surprises et des voyages inattendus ! Yalla ! Safia Claire

http://fr.wikipedia.org/wiki/Hammamet et http://dajpg.canalblog.com/

et

http://fr.wikipedia.org/wiki/Nabeul

http://www.nabeul.biz/

Notre trajet dans l’ordre (nous sommes passés dans ces endroits) :

- Tunis Gammarth

- Gammarth - Sidi Thabet - Utique - Bizerte – Mateur – Plage de Sidi Mechteg

- Sidi Mechteg – Nefza - Tabarka – Aïn Draham – Jedouba – El Kef

- El Kef – El Krib – Gaâfour – Bou Arada – El Fahs – Bir Halima – Zaghouan

- Zaghouan – Erfida – Bou Ficha – Hammamet

- Hammamet - Tunis



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