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MIAMI, HAITI, NYC 2016
par : Christine, Claire

Un voyage Planet Roller : Miami, Haïti, New York du 7 au 18 mars 2016

Illustration superbe de notre voyage, la vidéo de Florian :

https://youtu.be/XVleDpm90l8

Notre voyage a ce nom car nous n’avons fait que suivre les escales de l’avion …… Non n’allez pas croire que nous ne l’avons pas préparé, ce voyage …. Et de longue date ! Et il a bien failli ne jamais avoir lieu ! car Haïti n’est pas une destination habituelle pour un petit groupe de « touristes » en roller ! et pourtant non seulement nous avons réussi à y aller mais nous avons constaté sur place à quel point notre mission associative a bien réussi, les rollers sont dans la place ! Nous y reviendrons mais pour l’heure et chronologiquement nous arrivons à Miami après 10 heures de vol, les jambes en compote !

Le vol a eu 2 heures de retard, ce n’est pas juste, ce sont juste les deux heures qui nous permettaient d’arriver de jour dans cette ville inconnue de nous tous ou presque et un peu mythique non … ? Donc nous arrivons de nuit …. Ce n’est pas mal non plus, notre chauffeur est haïtien (est-ce un signe pour la suite ?) et nous traversons les quartiers downtown et bientôt celui qui sera notre résidence avec ses bars ouverts en permanence, la musique et les lumières, la fête à tous les étages ….et dès que nous sommes installés dans nos chambres (rien n’est comme prévu, quatre s’entassent dans 2 lits alors que d’autres nagent dans des double ! mais ce n’est pas le sujet), nous repartons nous promener et surtout jusqu’à la plage ! ah la plage de Miami la nuit, on a envie de s’y jeter, les vagues sont accueillantes et l’eau est tiède ! un régal. Heureusement que nous sommes raisonnables et sérieux (lol) on verra demain matin.

Et en effet le lendemain, nous constaterons qu’elle est méga dangereuse, bien surveillée par le collègue de Pamela Anderson dans sa guérite de Malibu Beach (je sais ici c’est Miami Beach), il alpague tous les baigneurs et siffle sans arrêt au risque de nous faire plus peur que les vagues. Pourtant cette plage est sublime. Au petit matin (6h) Christine et moi sommes venues la visiter et y rencontrer les touristes et autres chercheurs d’or qui se baladent dès l’aube. Oui oui ils ont un appareil qui signale les objets en or perdus dans le sable, un autre moyen d’existence, nous sommes en Amérique. La plage pourtant c’est celle de Varadero qui est en face à Cuba ; mais en dangereux, je repense à mon premier matin à Varadero et un bain de mer dès 6h !!

Après le petit déjeuner, tous ensemble, nous roulons le long du parcours santé qui longe l’océan, des promeneurs, joggeurs, rollers, skaters, nous accompagnent. Jo qui n’est pas encore une spécialiste du roller s’exerce avec un acharnement qui rassemble des fans autour d’elle en moins de temps qu’il n’en faut pour faire passer le message de cette nouvelle recrue du roller sur facebook !


Nous la retrouvons en bonne compagnie et il est l’heure du bain dans cette mer qui nous appelle depuis l’aurore ! Il fait une belle chaleur, les autochtones commencent à sortir de leur loft et appartements climatisés, les promeneurs de chiens, les marchands de bijoux, les marchands de noix de coco tous maintenant ont rendez-vous sur ce lieu branché mais très agréable avec des trouées sur la mer de place en place ! un régal ! Sur la plage nous rencontrons Elton de Souza, un champion de vitesse en roller, il a un après-midi à perdre à Miami entre deux avions avant de rentrer à Bordeaux après sa compétition en Colombie. Il reste avec nous, bien sûr ! Sans savoir que je suis brûlée malgré (ou à cause de) ce soleil sous nuages, nous cherchons maintenant un endroit pour déjeuner ! un burger car nous sommes en Amérique et ça veut dire quelque chose pour certains !

Heureusement que nous avons un spécialiste dans le groupe. Nous longeons le front de mer d’un restaurant à l’autre, tous plus bruyants et animés les uns que les autres. Partout des gens tatoués, bijoutés, harnachés, installés devant des verres aux dimensions de saladier, en plastique (ici pas de casse) et dans une succession de musique (pas terrible mais c’est leur choix) on est escorté en même temps par un cortège de voitures de luxe (qui peuvent atteindre le 300kmH en 6 s) mais qui défilent ici à 30 km/h pour montrer et se montrer, le dernier téléphone collé à l’oreille. Bon ça va comme ça, Miami c’est à mes yeux tout ce que la révolution cubaine a rejeté à la mer en 1990 et on n’a même pas eu le temps d’aller jusqu’à Little Havana !

En revanche après ce déjeuner bruyant et animé par un défilé de fesses allant du blanchâtre au noir d’ébène, nous partons pour une visite de la ville (c’est ce que je dis mais je sais bien que nous allons dans un endroit réservé aux amateurs, j’ai nommé Wynwood !

La classe ! commentera mon amie newyorkaise quand je lui raconterai que c’est ce que nous avons fait des quelques heures que nous avions à passer à Miami ! Enfin plutôt les faubourgs craignos mais c’est le quartier connu dans le monde entier des murs peints ! nous y sommes conduits dans downtown par un jeune étudiant absolument charmant et que nous n’avons pas la présence d’esprit de photographier avec nous …. Trop dommage, lui l’a fait pourtant, pour envoyer à son groupe (d’un facebook local) qu’il est entrain de piloter des Français dans la jungle de Miami ! Il s’appelle Patrick … si quelqu’un pouvait nous rebrancher avec lui et le remercier encore de sa gentillesse.

Les grafs se succèdent dans un désordre artistique autour de la voie ferrée, un train siffle même au loin, un vieil Haïtien (encore !) nous parle de son exil, nous lui donnons dollars et sourires, les maisons sont cerclées de barbelés ce qui est un signe qu’il ne va pas falloir trop traîner ce soir ! mais le quartier vaut le détour ! Elton de Souza chausse ses rollers pour ne pas rater son vol, il est dans ce quartier perdu où nous l’avons entraîné et maintenant il doit être à l’aéroport dans une heure ! heureusement il connaît les raccourcis et quand même … en roller …. On est libre !

Nous reprenons le bus qui nous avait amené là, nous l’attendons longuement en compagnie des Américains exclus de la voiture sacro-sainte ici. Personne n’a faim, on va dormir car demain matin nous partons pour Port au Prince. En chargeant les valises dans le shuttle, je regarde une dernière fois les jolies maisons art déco aux couleurs tendres, elles sont célèbres et vantent Miami sur les cartes postales (au fait on n’en a pas trouvées). Nous sommes maintenant dans l’avion qui nous emmène à Port au Prince, je suis au hublot et je peux constater les hauts fonds, la mer bleue, les bancs de sables, les keys magnifiques et tout un environnement qui incite à la découverte ! En parlant de découverte nous allons en faire… des découvertes ! l’arrivée à Port au Prince ; André est là, notre compagnon canadien est arrivé juste en même temps que nous comme prévu. Jusque-là tout va bien, c’est un plaisir de le retrouver souriant bien qu’il vienne de recevoir 40° d’amplitude ? moins 10 à Montréal et + 30 là où nous sommes ? …il a déjà sorti des gourdes (la monnaie locale) et nous aurions dû suivre son exemple mais comme d’habitude je pars trop vite à la recherche de F..., notre partenaire locale qui me serre dans ses bras comme si j’étais sa fille ! waouh ! et elle est toute belle et rayonnante, jolie robe, coiffure et bijoux, nous nous trouvons au milieu d’une foule colorée eu chaude à la sortie de l’aéroport.

Les autres nous rejoignent alors, présentations des miens mais je ne saurais pas cette fois ci qui sont les nombreuses personnes autour d’elle…devant le bus local prévu par notre partenariat, idem. Nous restons un moment à côté de nos valises, sous un soleil de plomb, à argumenter un tarif surréaliste... Enfin nous partons pour l’Hôtel Paradis à Pétionville. Le chauffeur qui ne savait pas l’adresse l’a subitement retrouvée, peut être notre début d’impatience …. C’est un errement à travers des villas les unes à côtés des autres qui nous amène enfin à cet hôtel perdu dans un quartier dont nous ne verrons rien tant les portes se referment lorsque nous sommes quelque part. De toute façon il nous faut nous installer pour la nuit et ce n’est pas une mince affaire. Ensuite il y aura le dîner à négocier et là aussi il y a de quoi faire ! A peine arrivés des déceptions m’assaillent à propos des montants astronomiques qui nous sont demandés. Très vite le groupe s’en mêle ce qui n’est pas si mal à mes yeux et des devis plus sages s’imposent ! L’hôtel est très joli, il est tout en terrasses et jardinets suspendus. Calme, soleil du soir, chants d’oiseaux rythment notre installation précaire et un dîner tardif mais somptueux nous remet bien en selle pour la suite. Oui la suite …..visite de Port au Prince…visite du champ de mars, quelques détails historiques, et traversée au pas de course d’un endroit (le seul parait-il) où nous aurions pu acheter quelques souvenirs de ce pays où nous n’avons passé que quelques heures pour le moment ! nous sommes tout de même suivi par une horde d’artistes ou de marchands qui bradent à des tarifs dérisoires des peintures haïtiennes non dénuées de sens artistiques au milieu de bracelets ridicules représentant des marques de sodas ….et au même prix sinon plus chers !

Notre partenaire est accompagnée d’un groupe dont nous ne connaissons toujours pas les noms ni les fonctions, ils sont au moins six ou sept, mais l’un d’entre eux E..., ressort par sa verve et sa présence. Plus tard j’apprendrai qu’il est le secrétaire de l’association de F..., en outre il se destine à être député.

Nous partons pour notre résidence haïtienne

A peine midi, sans avoir vu grand-chose de cette capitale qui est très dangereuse à en écouter les commentaires (nous n’avons surtout vu que des peintres faméliques qui nous supplient de prendre leurs toiles pour quelques dollars américains), nous sommes à nouveau dans notre transport local, très local et inconfortable pour aller jusqu’à St Georges qui se trouve non loin des Cayes. Le transport est épuisant (on dirait un fourgon pour transport de prisonniers !), voici un lien que j’ai apprécié et qui en raconte un bout à propos des transports dans ce pays :

http://lautrehaiti.mondoblog.org/20...

La faim augmente à nous fatiguer mais nous arrivons quelques heures plus tard dans la maison de F... qui nous a préparé un dortoir confortable. En revanche dans la cour où une cinquantaine d’enfants jouent en roller, des jeunes assis sous l’arbre semblent étonnés de nous voir arriver, aucune présentation, aucun mot, nous nous asseyons en attendant la suite des événements…. Ça traîne, nous nous installons donc dans nos chambres, moustiquaires, place des valises, place de chacun ….

Le soir nous avons un excellent dîner et nous regardons les étoiles en devisant avec les jeunes qui font du rap local. Rap créole disent-ils. La maison dans laquelle nous sommes est très grande et abrite un grand nombre de personnes qui sont vraisemblablement à notre service. Famille, relation, nous n’en saurons rien. Il nous semble que notre arrivée perturbe les habitudes de la maisonnée et en cette première matinée nous sommes invités pour l’accueil à l’école Arc en ciel sans frontières qui est l’objet de l’association éponyme de notre partenaire.

Curieusement elle, notre partenaire, ne peut se rendre à cet accueil qui nous est destiné. Elle m’explique qu’elle doit faire des courses pour nous ce qui nécessite encore un arrangement pécuniaire, des discussions avec le groupe de sa cour dont nous ne savons même pas les prénoms… il est vrai que nous nous présentons nous-mêmes et leur parlons en toute simplicité lorsque cela est possible. Quant aux arrangements pécuniaires, ok pour la nourriture bien sûr, car dans cet endroit et contrairement à ce que nous pensions, nous sommes très isolés, il n’y a aucun commerce sinon de sodas et eau, quelques chips ok, bref pas grande possibilité de nous mouvoir par nous-mêmes dans un pays dont on ne cesse de nous dire qu’il est dangereux et où plutôt la chaleur à laquelle nous ne sommes guère habitués en cette sortie d’hiver, nous rend également mollassons !

Nous partons donc pour l’école Arc en ciel sans frontières dont nous sommes partenaires pour les rollers. A ce sujet il faut reconnaître qu’à notre arrivée, voir tous ces enfants s’amuser sur leurs rollers, et y faire des performances sur un espace qui contiendrait tout juste deux ou trois voitures, et sur un sol à peine lisse, cela nous réjouit, nous avons déjà cette impression que notre mission Planet Roller prend ici tout son sens.

Ce que nous allons avoir l’occasion de dire tout haut devant cette assemblée de parents et d’enfants qui sont ce matin rassemblés dans la grande salle de l’école, le lieu de culte ? peut-être car nous ouvrons la séance avec un cantique.



- De discours en chansons, après être entrés derrière les enfants qui entrent eux-mêmes en exécutant un pas de danse charmant, leur long cortège en uniformes jaunes, objet de l’association de notre partenaire qui « entretient » cette école de son mieux mais semble-t-il des difficultés existent maintenant, ce ne sera pas notre objet car nous sommes les rollers, en revanche nous avons dans notre groupe, une personne d’association qui est toute disposée à établir un partenariat avec arc en ciel sans frontière, bref, nous entrons enfin et nous sommes installés aux places d’honneur c’est-à-dire celles où l’on est vu mais d’où l’on ne voit rien (pour nos photos ! ).

Pourtant nous verrons que ce partenariat est difficile à établir mais je le répète Planet Roller verra en revanche son action totalement remplie. Les enfants récitent des poèmes, chantent des cantiques, nous montrent leurs costumes d’arc en ciel, et cette petite fête, animée par un directeur énergique et attentif, est un accueil dont nous nous souviendrons avec émotion. Nous rentrons à notre « base » le ventre creux et l’après-midi s’éternise un peu dans un silence torride. Enfin on nous annonce un déjeuner, dîner ? peu importe nous mangeons et nous pouvons dire qu’il nous reste du temps pour le voir passer (le temps !)

Nous irons donc nous promener pour voir la vue. A cet effet nous sommes escortés par les jeunes et les enfants, c’est émouvant toute cette troupe qui nous colle aux basques car si ce n’est pas dit avec grâce je garde tout de même un souvenir attendri de ces escortes plus importantes que notre petit groupe d’individuels occidentaux habitués à se déplacer rapidement et dans la solitude de leurs écouteurs !

Nous voyons le soir tomber sur la mer, les maisons modestes et les gens qui les habitent et que nous saluons, à peine avons-nous marqué notre intérêt pour leur présence qu’ils nous renvoient d’amicaux bonjours, il est évident qu’ils n’osent faire le premier pas et une fois compris cet usage, les relations sont agréables et enrichissantes.

Le lendemain ressemble à ce premier jour dans sa langueur. Nous allons toutefois au marché d’Aquin le village voisin et nous apprenons par la même occasion que nous allons y faire un tour en roller. Ouf ! nous allons vraiment remplir notre mission Planet Roller alors ? Nous regardons les rues avec quelques pavés, pas méchants, car nous ne savons pas encore ce qui nous attend ! Revenons au marché pour l’heure. Achalandé, joyeux mais installé sur la route, la seule et donc sans arrêt des camions aux fumées noirâtres passent et repassent.

Cet après-midi là nous irons jusqu’à la « plage ». Bon, faut le dire vite que c’est une plage, un peu sale, je me baigne en compagnie d’un vieux slip, mais la mer est chaude et c’est tout de même indispensable de se baigner dans ce pays quand on vient de là où nous venons ! sauf que les gens du village ne savent vraiment pas d’où nous venons à tel point que nous pensons qu’ils n’ont jamais vu de Blancs, ce n’est pas impossible. Nous nous sommes baignés donc, à St Nicolas, et la plage de sable noir est en bordure du village dont toute la population est venue nous observer, ce n’est que le lendemain que nous nous baignerons avec les enfants du village sur une autre plage.

Nous rentrons à la nuit avec l’impression d’avoir quand même fait quelque chose de notre journée. Dans la cour chez notre partenaire, les enfants, infatigables, tournent et se poursuivent en jouant en roller ! La nuit on peut voir les étoiles ! c’est beau ! et le dîner est excellent ! il est clair que nous donnons bien du travail à cette maisonnée, nous aimerions donner un coup de main, mais il semble que ce n’est pas dans les conventions. Mais quelles conventions ? chaque jour une discussion à propos des frais et autres activités ou horaires surviennent …..

Le grand jour arrive. Dimanche nous allons rejoindre Aquin en roller. Nous avons vu la route car nous y sommes allés la veille, au marché, dans le hayon de la voiture, avec une dizaine d’enfants sur nos pieds ou dans nos bras ! Nous sommes prêts à 8h ! rouler à cette heure serait un délice. Malheureusement les choses ne vont pas se passer comme nous le souhaitons. Il faut encore payer …. Mais cette fois ci c’est pour la police et les secours, ok mais pourquoi nous le dire comme ça au dernier moment comme une chose imprévue alors qu’il est normal de payer ces entités, nous le faisons en France, seulement rien ne nous a été dit auparavant clairement et il s’ensuit un éclat de voix. Plus tard certains improviseront une enveloppe pour compenser ces erreurs ….

En revanche partir sous le zénith, on aurait préféré plus tôt ! mais quelle rando magnifique ! escortés par les jeunes en roller qui sont d’excellents staffeurs alors qu’ils n’ont jamais fréquenté nos randos parisiennes ! la route est lisse, borde la mer, le paysage est superbe, ici aucune publicité le long des routes, juste la nature luxuriante et le soleil impitoyable mais si beau ! En ce dimanche matin (ou presque) c’est une belle et joyeuse bande en roller, en moto et voitures qui parsèment la route principale saluée par les rares usagers qui nous croisent.



- Un clin d’œil pour la photo sur le retour des staffeurs pour St Georges

Le soir il y a une fête prévue également pour notre présence et c’est un très beau spectacle de danse et autres rap locaux ou enfants d’une grande beauté et animateur drôle, musique locale ! en vrai il y a un groupe électrogène qui est très bruyant et qui sent mauvais et la sono ultra forte tente de couvrir cette nuisance. Je suis mauvaise langue car cette petite fête locale est charmante. Elle contribue à alimenter la caisse de l’association arc en ciel sans frontière, les jeunes se donnent du mal pour être performants et ils le sont, les jeunes filles sont d’une beauté qui rivalise nos mannequins de podium et un Jean Paul Gaultier ou autre devrait vraiment venir recruter par ici ! A la nuit nous rentrons non sans avoir déterminé un plan pour le lendemain. Il était question de visiter Jacmel. Voir autre chose que notre petit environnement ne peut que nous réjouir d’être venu de si loin ! toutefois une inquiétude est née ces derniers temps ; en voyant l’état des transports nous nous préoccupons de notre vol de retour qui doit décoller de Port au Prince pour New York notre ultime étape, le mardi à 12h45 ! serons-nous à l’heure à l’aéroport ? grande question que je soumets à notre partenaire qui visiblement souhaite aller à Jacmel et pourquoi pas nous y laisser, cette destination semblant plus proche de l’aéroport que St Georges où nous nous trouvons ! Munie de mon Petit Futé je propose un hôtel à Jacmel et nous téléphonons. Nous allons alors rencontrer encore bien des tracas que se font les habitants entre eux (j’ai eu d’autres témoignages depuis en plus) donc le téléphone de l’hôtel auquel je me suis adressé, est en définitive pris par un autre hôtel de même nom ! faut le faire ! et ce n’est pas un hasard comme ces personnes cherchent à nous le faire croire ; ce sont ni plus ni moins des « rackets » personnels ! Bref, comme nous sommes partis de St Georges avec plusieurs heures de retard, nous étions assis dans notre transport appelé « tap tap c’est le nom local, et celui-ci est spartiate pour cette ultime fois ! donc nous avions attendu depuis deux heures à l’intérieur mais notre partenaire tardait à nous rejoindre ce qui n’arrangeait pas l’ambiance et les projets que nous pourrions faire pour la journée. En effet nous sommes arrivés poussiéreux et épuisés à Jacmel après plusieurs heures dans un vieux camion qui crachait de la fumée noire, et s’il est vrai qu’à Planet Roller on aime le local, point trop n’en faut pour cette fois ci !


Aussi lorsque nous sommes arrivés dans cet hôtel qui est tenu par des personnes délicieuses nous n’avions plus envie de faire autre chose que de savourer la paix des lieux ! cet hôtel c’est le « Rendez-vous » et nous sommes accueillis par Claudy qui est une personne que j’ai hâte de revoir tant sa gentillesse et sa disponibilité nous redonne joie, gaîté, espoir …. ! Notre partenaire et son groupe assez conséquent d’escorte qui voulait visiter Jacmel se montre déçue de notre envie de nous retrouver entre nous pour nous préparer à partir demain pour New York et surtout nous laver de cette route difficile sur laquelle nous avons passé tellement de temps que nous entrevoyons de rejoindre Port au Prince le lendemain matin par avion ! ce ne sera pas nécessaire, notre hôtesse nous trouve un charmant chauffeur, ponctuel, au tarif raisonnable, que soudain Haïti nous paraît infiniment plus facile à tous les niveaux !

Nous serons finalement d’attaque pour passer une heure (celle qui reste avant la nuit, il est 17h !) dans cette petite ville, ancien port colonial et parsemé d’ateliers d’artistes, qui est vraiment une merveille. Le soleil se couche sur le front de mer où nous croisons un jeune en roller et deux en skateboard ! un très beau bateau est à l’ancre dans cette anse calme et d’un autre âge. Chaque réverbère est orné d’un masque artistique et fabriqué par les sculpteurs d’ici.


Les maisons coloniales sont habitées et en reconstruction par des artistes qui revendiquent leur « haïtienneté «  ! nous passons une soirée très peu onéreuse et merveilleuse, ce qui nous enseigne que Haïti, comme destination est véritablement un trésor selon les fréquentations que nous y faisons ! Le lendemain notre chauffeur est là à 5h30 comme prévu, sa voiture est confortable et il prend cette route maudite hier avec une conduite agréable ce matin ! A Port au Prince il nous fait traverser la ville en nous montrant quelques hauts lieux, nous croisons un enterrement, le cercueil dans le corbillard blanc suivi de l’orchestre de jazz, les instruments en cuivre, et les proches qui forment le cortège sont tous d’une élégance remarquable, habillés de noir et blanc, les femmes ont des chapeaux dignes de la Haute couture, cette vision fugitive m’évoque St James Infirmery, j’entends les notes de Louis Amstrong dans ma tête, j’ai même un instant les larmes aux yeux. Notre jeune chauffeur nous laisse à l’aéroport sans histoires et à l’heure. Il dépose même notre ami canadien qui reste une journée de plus dans cette ville soi-disant coupe gorge, dans un hôtel, tout de même le plus luxueux, il reste comme il le souhaitait et se promène dans la ville, il nous racontera plus tard que tout a été super ! Comme quoi …. (ne croyez pas toujours les racontars !)

Nous sommes dans l’avion pour New York ! Non sans avoir été escortés (encore) par un homme d’aspect policier ou gardien, qui nous place dans un coin de l’aéroport (pour notre sécurité ?) en attendant les autres, et qui nous demandera de le payer ! je lui donne un dollar qu’il méprise, je menace alors de lui reprendre en lui faisant remarquer que sa garde à vue nous a empêché de contempler une sculpture qui se trouve juste un peu plus loin !

Arghhh ! Maintenant nous essayons de trouver des souvenirs ! les employés, vendeurs de ce « marché » aéroportuaire, dorment sur leur bureau ! et j’achète du miel local mais dans les conditions les plus compliquées de ma vie ! Nous arrivons à New York ! waouh ! à l’hôtel Benton sur la 62éme rue ! un shuttle très bien organisé nous y a amené et nous prenons connaissance de nos chambres confortables. Et pour ce premier soir nous nous mettons en quête d’un restaurant, ce sera le premier pub bruyant et cher mais accueillant et newyorkais que diable, car il est au coin de la rue ! Les lits sont confortables, l’odeur dans la chambre est désagréable car il n’est pas possible d’ouvrir les fenêtres et d’aérer, nous sommes au 9éme étage mais il y en a encore 7 ou 8 au-dessus !

Notre première journée à New York est tout simplement géniale. D’abord un réveil matinal avec une lumière merveilleuse et une vue à couper le souffle ! comme sur les photos quoi !

http://web.mta.info/nyct/maps/subwa...

Car en cette journée Arnaud nous propose un « Arnaud tour » , il connaît la ville et ce sera un succès ! nous sommes restés ensemble toute la journée ! un défi ! nous avons vu un maximum de choses, avec une carte de transport en métro, partis de la 59éme rue c’est le nom de la station, Lexington si vous voulez aussi ! nous allons voir Wall street, Ellis Island au loin ! le mémorial des Twin Towers glaçant, un temps superbe et vers le soir, arriver à la gare mythique de Grand Central pour y chercher les toilettes et les trouver, et finir sous la pluie en traversant Time Square …. Tout simplement génial et pourtant cette ville est terrible dans tous les sens du terme, je ne me sens pas si bien en cette soirée, New York c’est pas la côte ouest ni les Fleurs dans les cheveux à San Francisco ! Le lendemain matin le soleil est revenu et nous allons en roller à Central Park ! La chance c’est aussi être à New York le jour de la St Patrick ! c’est notre cas, le cortège va commencer, je vais voir défiler tous les flics de New York que j’ai si longtemps côtoyés dans tous les romans policiers américains qui sont ma tasse de thé ! le défilé c’est aussi Harry Potter en revue sur la 5éme avenue ! toutes les écoles irlandaises et leurs fanfares, leurs majorettes et le twirl bâton ! c’est les magnifiques joueurs de cornemuses qui évoquent plutôt l’Ecosse, en quilt et bonnet de horses guards, ils sont magnifiques et impressionnants et assez … gros ! ce qui en rajoute !

Je suis si bien placée que je ne quitte plus cet emplacement, erreur, nous avons rendez-vous à 14h et il est bientôt 15 !

Je m’extrais précautionneusement car avec mes rollers sur ce sol caillouteux et au milieu des passants attentifs au spectacle …. Je reviens sur les trottoirs que je connais maintenant. En attendant au feu rouge, un jeune homme me dit « nice skates » ce qui me réjouit, je transmets au créateur Sébastien Laffargue, SEBA lui-même ! oui ils sont beaux mes patins et même on ne les trouve pas (encore) à New York !

Christine est géniale, elle m’a attendue ! à cette heure et pour nos derniers moments dans la grosse pomme, nous nous dispersons un peu selon les préférences de chacun. Et nos préférences à Christine et à moi ce sera le quartier de Bushwick , si vous tapez « grafs à New York » !

http://www.plusbellenewyork.com/201...

Regardez avec ce lien ce que nous avons vu en vrai ! c’est le quartier des « hipsters » !

Ligne L, descendre à la station de métro Morgan Avenue, pour admirer Troutman street, Montrose Avenue, Jefferson street. Nous ne sommes pas déçues du voyage ; un quartier charmant car il y en a à New York, charmant dans le sens humain ! ce ne sont pourtant que des usines désaffectées et transformées en loft pour les créatifs moins argentés qui sont en train de faire leur quartier en accrochant des nounours dans les arbres, en peignant les murs de couleurs et en ouvrant boutiques vintage et bars sympathiques meublés de gros fauteuils en cuir et tapis d’orient que l’on dirait bien trouvés dans la rue comme au temps d’Andy Warhol !

La nuit va tomber, après une petite grêle qui nous fait nous réfugier dans un café du coin tenu par deux hispanophones. Nous ne savons plus où nous sommes à force de tourner dans les rues aux grafs superbes ! mais deux filles qui s’en fument une au coin de la rue nous rassurent, le métro est juste là !

Nous dînons tous ensemble ou presque (c’est l’anniversaire d’Elisabeth qui a passé la journée avec une couronne verte aux couleurs de St Patrick et s’est ainsi faite saluée et abordée toute la journée !), dans le seul restaurant du coin où nous aurions dû toujours aller ! un vrai « american canteen » mais justement, on dirait que les hollywood canteen et autre happy dinner ont compris l’importance de proposer autre chose que des burgers kings ! ainsi nous dégustons un vrai repas et pas cher et servi avec le sourire ! et en plus ce restaurant s’appelle le Ritz ! (Mais juste le nom pas l’Hôtel de la place Vendôme, faut tout expliquer sous peine d’être mal compris !)

Voilà, nous rentrons déjà ! Merci à ce groupe patient et qui a su apprécier même les anicroches, la vie est faite d’imprévus !



Voici la page de présentation de ce voyage (donc avant départ ) !

Avant de partir lisez notre charte :

http://www.planetroller.com/Charte-...

JPEGUn Voyage en Haïti avec « Arc en Ciel sans frontières »et « Planet Roller »

Le voyage que nous proposons aura lieu du 7 au 18 mars 2016, (hors vacances scolaires) alors préparez vous à profiter du soleil des Caraïbes pendant que l’hiver sera sur nous ! L’île est partagée en deux : la république Dominicaine et Haïti qui comporte un très grand patrimoine artistique , par exemple le célèbre peintre Jean Michel Basquiat qui était Haïtien.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-M...

C’est un voyage inédit ! C’est une première ! Pour Planet Roller mais aussi pour notre nouvelle partenaire l’association Arc en ciel sans frontières

Pour tous nos voyages consultez cette page de notre site : http://www.planetroller.com/Charte-...



Nous avons aussi dans notre groupe Josette de l’association YACHAD qui fait ce voyage pour établir une liaison entre son association et Haïti.

http://yachad-asso.fr/

La présidente d’Arc en ciel sans frontières a fait notre connaissance à la Maison des Associations du 14 éme arrondissement que nous fréquentons toutes les deux et nous avons fait le projet de rendre visite aux enfants de l’école que son association soutien en Haîti, elle est haïtienne.

Le programme du Voyage :

Programme Miami, Haïti, New York – Planet Roller 7 -19 mars 2016

Jour1 – lundi 7 mars

Départ de Paris Roissy Charles de Gaulle 11h du matin Arrivée à Miami à 15h35 heure locale (Durée du vol 10h35 sans escale) Transport de l’aéroport à notre résidence
President Hotel
1423 Collins avenue
South Beach
Miami Beach
FL 33139
the United States
tel + 1305 534 9334
Fin d’après midi et soirée à visiter les environs, la plage, Ocean Drive, et le quartier Wynward où les murs sont graffés ! et peut être .. ;Little Havana

Jour 2 – mardi 8 mars

Suite de la visite de Miami, journée entière dans cette ville, roller sur le front de mer, rencontre avec les rollers locaux, plage….

Jour 3 – mercredi 9 mars

Matinée à Miami Départ pour l’aéroport, vol à 12h27 pour Port au Prince Arrivée à Port au Prince à 14h33 , accueil par Fétile Transport de l’aéroport à notre Hôtel
Paradis Hôtel (au moins ça !)
79 rue Roger Colas
Route de frères
Pétionville 6141, Haïti
tel +195 429 553 67
Installation à notre hôtel, visite de Port au Prince jusqu’à la tombée de la nuit, dîner en ville.

Jour 4 – jeudi 10 mars

Visite de Port au Prince , déjeuner , visite et départ dans la soirée en autobus pour St Georges Installation chez notre partenaire le soir

Jour 5 – vendredi 11 mars

Connaissance de notre environnement, des enfants de l’école arc en ciel sans frontières et des habitants

Jour 6 – samedi 12 mars

Excursion à l’île à vaches (en option à nos frais : aller retour en bateau et déjeuner sur place)

Jour 7 – dimanche 13 mars

Marché avec Fétile et initiation à la cuisine locale, déjeuner, plage ou excursion à Jacmel

Jour 8 – lundi 14 mars

Expédition à Jérémie ou à Jacmel (à définir)

Jour 9 – mardi 15 mars

Départ pour Port au Prince pour notre vol à 14h55 pour New York
Arrivée à New York à 19h15, transport à notre hôtel
Bentley Hotel
500 East 62Nd Street New York City 10065
tel :1-212-6446000
et installation, dîner et visite nocturne !

Jour 10 – mercredi 16 mars

Journée de visite à New York, visites libres à définir entre nous : Central Park en roller, la High Line, la statue de la Liberté, Union Square …..

Jour 11- jeudi 17 mars

Suite de notre visite à New York

Jour 12 – vendredi 18 mars

Matinée de visite, départ de notre hôtel pour le vol pour Paris à 17h10

Jour 13 – 19 mars

Arrivée à Paris Roissy Charles de Gaulle à 5h30 du matin

Images de Saint Georges où nous serons avec l’association arc en ciel sans frontières : https://www.google.fr/search?q=st+g... Nous rencontrerons les enfants de l’école, nous leur apportons des rollers et nous roulerons avec eux (ils ont déjà reçu 3 malles pleines, parties par container). Ils vont en recevoir encore avant notre venue !



nous visiterons et rencontrerons les habitants et partageront leurs activités. Nous nous baignerons dans l’océan, nous marcherons dans la nature, nous irons au marché et ferons la cuisine avec l’association. Nous en saurons plus sur l’histoire de ce pays, le premier à revendiquer son indépendance guidé par le personnage charismatique Toussaint Louverture. Nous nous initierons à l’art d’Haïti dont vous avez pu voir des œuvres au Grand Palais en février 2015.

Pour ce voyage il vous faut un passeport en cours de validité le visa nous est fourni en arrivant et il est compris dans le billet d’avion Pas besoin non plus de vaccinations particulières

Pour nos escales à Miami et à New York il faut un ESTA, qui coûte 14 USD, nous vous donnerons tous les renseignements nécessaires pour l’obtenir (sauf si vous en avez déjà un car il est valable 2 ans) il est recommandé de le faire une semaine avant le départ

la monnaie locale est la « gourde » et nous changerons en arrivant.

le prix du voyage : 1790 euros ce tarif comprends tous les vols et les nuits avec petits déjeuners

Nous ferons des réunions pour vous tenir au courant et nous connaître mieux.

Pour retenir votre place sur ce voyage il nous faut au plus vite une photocopie de votre passeport (pour chaque voyage Planet Roller envoie la liste des participants avec leur numéro de passeport à l’Ambassade de France du pays visité.

et notre événement pour ce voyage sur Facebook : https://www.facebook.com/events/161...

et pour voir ce qu’en disent les autres, par exemple Terre d’av. des pro !

http://www.voyageons-autrement.com/...



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