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BELLE ILE 2012
par : Claire

Belle île 15-18 juin 2012, un souvenir merveilleux !

les photos de Chan :

https://picasaweb.google.com/105765...

Presqu’un miracle et voici comment : Belle île sait que nous venons la célébrer avec nos roulettes, et malgré les apparences le soleil asséchera les routes et se montrera enfin ! Nous sommes un groupe de 17 cette année, les deux premières inscrites, Anita et Géraldine, viennent de Montpellier, un sacré trajet qu’elles font en avion jusqu’à Nantes, et puis des nouveaux arrivants à Planet Roller : Marie France, Fréderic, Jean Yves, Arnaud, Martine, Sara, Thomas, et des anciens (si on peut dire) Murielle, Christophe, et Dominique et Catherine nouvelles à Belle île avec nous, mais routardes de Planet Roller au long cours ainsi que Chan, et deux revenants Fabrice et Christine, le bureau de Planet roller !

En y regardant de plus près on a bien renouvelé le groupe cette année, et tout était renouvelé car au Gite de Port Guen où nous résidons Ali est revenu. Depuis des années Philippe et Lina nous y accueillaient et voilà qu’ils sont partis (pas trop loin puisque nous avons eu le plaisir de patiner avec notre Anaelle leur fille ! et ses copains et copine). Ainsi pour nous résumer et présenter ce séjour des plus agréables, nous avons eu un groupe sensationnel composé des rollers de tous niveaux et tous horizons (nous sommes quand même venus à deux voitures pleines de Paris, une de St Brieuc, mais une de Lille et une de St Lo !!! le rendez vous au parking sera maintenant inscrit au programme !)

Il pleut des hallebardes sur la route ! et plus nous nous approchons de Rennes plus ça tombe, et passé Rennes …. C’est encore pire, la mousson en Bretagne sans la chaleur ! Ah ! ça commence bien, avec tous ces nouveaux en plus ! dont deux qui viendront à Cuba avec nous en octobre ! et ceux qui ont pris le train qui attendent à Quiberon, Quiberon, sa plage, ses glaces et ses gaufres sur le front de mer ! ils doivent être calfeutrés dans un café à se réchauffer avec un alcool fort ? ou un chocolat chaud mauvaise langue………….. ! Les voitures arrivent in extremis ! encore qu’à Quiberon le temps s’étire, ce n’est pas les Marquises comme le chante Jacques Brel mais déjà on sent le calme des îles proches, mais aussi ou plutôt la tempête car aujourd’hui il n’y a qu’à regarder la mer, certains prennent déjà leur anti mal de mer et on y va courageusement, la pluie redouble, mes bottes marines de l’année dernière ne sont pas inutiles, les cirés et autres coupes vent sont tout justes pour nous protéger des intempéries ! Belle île est là-bas, au loin dans la brume, bienvenue en Ecosse !

Tout cela ce serait sans compter le micro climat des îles et de belle île en particulier. Arrivés à Palais le temps est doux et la pluie a cessé (mais les nombreuses flaques d’eau témoignent). Dominique de Bibagages un concept bellilois qui nous suit avec les bagages, prend en charge nos petits sacs (je dis ça pour rire quand on voit l’étalage, on dirait que nous allons séjourner ici le restant de nos jours mais je n’ai rien à dire, j’en ai autant et encore il en manque autant puisqu’il nous faudrait des couvertures, des bouillotes, des chaussures de randonnées, et même des parapluies…) Quelle vipère, ce n’est même pas vrai, j’emmène ma petite troupe par les escaliers escarpés du Palais et sur les hauteurs nous découvrons la belle vue de ce petit port immuable. Passage sous les voutes de Vauban, montée le long des remparts et la plage de Ramonette, la descente et la montée, le petit bout de mur du Risquetout que mon père avait pris en gérance une année de ma jeunesse et voici Port Guen.



Depuis dix ans je n’avais pas vu Ali ! nous nous présentons et nous installons croyant être rapides et efficaces mais il est déjà 21h !

Personne ne ressort ce soir, nous nous réchauffons sur notre assiette de spaghettis bolognaise et direction nos chambres enfin établies (après d’âpres négociations pour nous étaler au maximum dans le gîte tout entier !) A 5h du matin les jeunes des chambres d’à côté reviennent de leur nuit arrosée et jacassent une heure dans le jardin, le jour se lève et je soulève le rideau pour constater que le ciel est bleu tendre juste parsemé de quelques petits nuages de lait…. J’avais bien vu les étoiles hier soir, ce qui était bon signe !

Et au petit déjeuner c’est déjà le chaud soleil. Anaelle est là avec une amie : Clarisse et deux jeunes Hugo et Arthur qui connaissent bien leur île. Ils seront avec nous toute la journée. Notre parcours habituel, sauf que nous allons chercher des vélos pour Dominique et Sara à Palais. Il est déjà 11h, le soleil est carrément chaud, enfin nous partons par l’arrière port les rollers sur l’épaule pour rejoindre la montée de l’aérodrome. Au dernier moment nous prenons la route de Sauzon, une nouvelle route pour moi car en fait de parcours habituel (le rond point, la nationale jusqu’à Runello et direction Sauzon) ce sera direction et arrivée à Sauzon mais avec des circonvolutions qui valent le détour.



A Sauzon le soleil est presque torride, en tous cas nous ne nous apercevons pas des coups de soleil insidieux qui commencent à nous tamponner (même si je parle pour moi, tous auront des couleurs d’été au retour !) Sauzon reste ce petit port charmant aux couleurs pastels et nous y pique-niquons sur les rochers derrière le phare en compagnie des mouettes qui gesticulent. Mais déjà il me semble qu’il y a bien du monde pour un week end du 16 juin qui s’annonçait pluvieux (il faut croire que les touristes savent qu’il fera beau à belle île) Et la suite me donne raison, des hordes de touristes viennent voir la pointe des Poulains. Franchement je n’en ai pas vu autant au cours de nos précédents séjours, il y en avait autant une dizaine d’années auparavant pendant le week end de l’ascension qui était notre date et que nous avons abandonnée pour cause de trop de monde à belle île ! Montées, descentes, quand même on fait des efforts, mais ils sont récompensés lorsque les Poulains apparaissent, la maison de Sarah Bernhardt, sa « chaise » creusée ou naturelle dans les rochers, le vent redoutable qui entraine l’écume, les vagues qui éclaboussent les rochers, toute la plus belle démonstration des éléments pour présenter Belle île à nos nouveaux participants, gagné ! le soleil est au zénith !



Il est encore temps d’aller se baigner à Donant. Rituel quand tu nous tiens ! le soleil est haut et chaud mais le vent bien établi aussi, notre petit groupe s’en vient avec moi en regrettant de ne pas visiter le musée de Sarah Bernhardt. Frustration nécessaire pour revenir l’année prochaine.

A Donant, l’eau est glaciale, nous avançons courageusement Murielle et moi, la plante des pieds déjà congelée, et pourtant ce bain va encore nous remettre en forme pour un moment. Les vagues ont faibli (malheureusement) mais elles sont encore bien vigoureuses et tiennent la réputation de Donant, deux surfeurs en combinaison sont encore là, la marée redescend mais Arthur a été formel c’est la meilleure heure pour s’y baigner, c’est bien ce que je pense aussi, et Arthur habite Belle île toute l’année et connait Donant comme on connait son quartier, il y vient surfer et j’envie sa belle enfance qui portera ses souvenirs toute sa vie.

Les garçons rentrent chez eux et les au revoirs se perdent dans le vent du soir, ils n’ont pas tort,il se fait tard. Nous allons rentrer par l’autre chemin au bout de la plage mais avec le vent de face jusqu’au rond point !

Nous arrivons juste pour nous mettre les pieds sous la table et nous faire brosser oreilles parce que nous sommes en retard, c’est vrai et Ali nous a préparé une paella dont il ne restera pas un grain de riz ! délicieuse, et nous affamés !

Certains ont le courage de ressortir après dîner pour boire un verre à Palais mais ça ronfle assez vite dans les coursives !

Dimanche matin c’est un peu maussade, les nuages sont revenus, je prends quand même mon petit déjeuner dans le jardin en compagnie des fleurs (ça dort encore ce matin, rien ne presse)

Les jeunes ne reviennent pas ce dimanche, Anaelle a été jusqu’au bout hier soir et s’est couchée sur l’herbe comme l’année dernière en arrivant au rendez vous où nous déchaussons ! et Clarisse qui était mal chaussée a bien souffert. Ils se reposent en famille.

Alors pour nous direction Kervilahouen et les aiguilles de Port Coton. Le soleil est sous nuages mais il fait doux et c’est si beau ces chemins bellilois, les fleurs embaument, les mouettes criaillent, nous arrivons au café célèbre du phare ouest mais nous allons manger nos sandwich à la sardine en contemplant les aiguilles, en nous aventurant sur le sentiers côtiers bien dégagé sur la lande, en jouant avec ses mouettes qui nous alpaguent sans arrêt pour qu’on les nourrisse… Ensuite, c’est-à-dire après avoir fait la halte traditionnelle au café gâteaux les meilleurs de Bretagne (far et gâteau breton), Breitz cola du phare ouest et danse rock breton avec l’orchestre du dimanche, nous repartons vers de nouveaux horizons : la plage du Baluden (il ne fait pas assez chaud pour aller à Yeyew (et sa descente sur une corde à nœuds), frustration, frustration, vive Belle île l’année prochaine !).

Pour nous rendre à Baluden, ou plutôt Herlin nous repassons par Bangor et Calastrene, la petite route rejoint la route de Locmaria et nous nous retrouvons à la croix des Acadiens.



Et enfin ce chemin pour la plage d’Herlin que je voulais prendre il y a des années, nous l’avons chercher à Calastrene, mais Ali nous a indiqué cette année les croisements à ne pas rater. Pourtant ça n’a pas raté ; nous avons pris le mauvais croisement et nous nous sommes retrouvés en plein champs de fleurs sauvages jusqu’aux genoux et jusqu’à ce que nous débouchions enfin à la promenade sous ses grands arbres au ramures ensorcelées, le voilà le chemin décrit par Ali et que je ne connaissais pas encore ! La plage déjà remplie, j’exagère il n’y a que deux petites familles mais la plage aussi est petite, tellement plus petite que Donant ! dans notre groupe il y a des amateurs pour se baigner ici ! ils me font marcher, ils disent que cette plage est mieux que Donant ! moi je ne me baigne pas ici, je ne me baigne qu’à Donant ! Donc Catherine, Marie France, Martine et moi nous partons sur le chemin côtier voir la vue splendide sur la côte sauvage de Belle île.

Et puis nous rentrons tous ensemble, il fait frais et les nuages sont bien établis alors nous sommes plus qu’à l’heure, nous sommes en avance, Ali est content (même étonné, que dis-je médusé !)



Il nous a fait du poisson avec des petites pommes de terre et cette fois ci il y en a trop (hier on a tellement ratissé les plats qu’il a prévu large pour ce soir !)

Nous dormons bien cette nuit encore, et lundi matin le soleil radieux est revenu sur l’île que nous quitterons à regret évidemment. Certains vont se promener à Palais, ou rentrent plus tôt par le bateau de 11h. Nous on traine comme toujours, des au revoirs infinis avec Michael qui nous accueillait le matin tandis qu’Ali le faisait le soir. Des photos encore et toujours, Dominique prend en charge nos bagages, on se retrouve sur le port pour manger nos sandwiches en compagnie des mouettes et le bateau arrive en même temps que le marchand de glaces ouvre son magasin. Bye-bye Belle île ; la traversée du retour est un vrai bonheur, je retrouve Lina au soleil sur le pont arrière, heureusement on ne se serait pas vues sinon……, ça passe vite un weekend !



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